rétrospective de mes créations en 2021

En décembre j'ai travaillé principalement sur ce tableau commencé en Novembre et qui m’a demandé beaucoup d’efforts. C'est un bouquet de fleurs, roses et dahlia , dans un vase en fer blanc, sur fond de camaieu bleu violet vert d'eau.

Il m'a été inspiré par une photo prise par un professeur aquarelliste qui m'a appris les bases de l'aquarelle ,du dessin et de la peinture et qui est décédé en Août.

Il m'avait fait choisir l'année dernière des photos parmi les centaines qu'il avait prises afin que j'ai des sujets à peindre.

Je me suis inspirée de sa photo mais j'ai transformé le fond afin de le colorer.

Pour cela j'ai fait des essais sur des petits formats carte postale et j'ai choisi le fond bleu le plus contrasté.

En novembre je me suis attelée à la confection de petites cartes à l’aquarelle pour tester de nouvelles techniques et en mixmédia pour travailler la matière et le volume. Ces cartes amenaient aussi un travail sur la couleur et les mélanges ainsi que la composition . Bien que demandant une réflexion élaborée à ces niveaux elles ont été faites de manière intuitive, en utilisant la méditation et des fonds déjà fait que j’ai recyclés.

En octobre j’ai travaillé sur une aquarelle pour compléter ma collection de Madagascar. elle m’a été inspirée par la photo d’un poète et écrivain Thierry Sinda qui voulait illustrer le thème de la pauvreté à Madagascar. Il s’est lancé dans une opération de crédit relais pour aider les artisans et petits commerçants des rues de la ville de Tuléar, dans le sud, victimes de la sècheresse climatique et de la misère. Dans sa photo et mon aquarelle le but est de montrer la pauvreté mais digne avec espoir d’amélioration.

En octobre j’ai aussi travaillé sur le thème de la rouille: de vieux objets rouillés, comment rendre cette matière en aquarelle? La rendre vivante.J’ai finalisé cette création commencée en Septembre avec les conseils de S Klyss ma professeur.

Voici une plus petite aquarelle carré sur ce thème avec un travail moins dessiné portant essentiellement sur la texture.

En septembre en plus de ces créations sur la rouille j’ai parachevé deux des grands formats peints lors du festival des Andelys fin Août. Je les trouvais inachevés. J’y ai ajouté plus de contrastes et de détails.

j’ai également participé à une sortie collective sur le motif à Beaumont sur Oise qui m’a permis de rencontrer les habitants et les jeunes de cette ville. J’ai peint un café sur la demande se son propriétaire . Voici la toile peinte en 4 heures environ.

En Septembre j’ai également participé à un stage d’aquarelle avec Reine Marie Pinchon, aquarelliste de renom qui nous a enseigné quelques techniques. Ses aquarelles sont à la limite de l’abstrait et du figuratif, toujours empreintes de poésie. Voici les deux aquarelles abstraites que j’ai réalisée:

Fin Août j’ai participé au festival international de peinture en plein air grand format aux Andelys, organisé par Anna Filimonova. Nous devions peindre 3 jours sur 3 sites différents avec 3 formats imposés à gérer nous même: 80x80 cm, 60x80cm,40x80cm. Voici les 3 tableaux que j’ai réalisé avant retouches en atelier.

château gaillard vu du plateau aquarelle sur toile 60x80 cm

Berges de seine 40x80cm

Voici le lien vers un autre article de mon blog qui relate cette aventure:

En Août je suis également partie peindre sur le motif en haute savoie aux alentours du petit village d’Onnion dans le massif des Brasses. Voici les aquarelles que j’ai réalisées:

Le Charme des Chalets
Aperçu rapide
L'harmonie des Brasses
Aperçu rapide
L'écho de l'orage
Aperçu rapide

Voici un lien vers un autre article de mon blog qui relate cette aventure

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En juillet j’ai participé à deux festivals de peinture sur le motif: le festival d’échallat qui durait une journée pendant lequel j’ai peint l’église et ses maisons autour; et le festival de Magné/Coulon pendant lequel j’ai peint l’église de Magné et une barque sur un petit canal dans le marais poitevin à Coulon.

En juin, j’ai peint 2 aquarelles au bord de la mer à Mimizan. Parenthèse de liberté en temps de covid…

En Mai j’ai travaillé d’arrache pied à mon livre d’art sur une maison de famille de mon mari qui va être vendue. Ce livre sera un souvenir plus puissant et réconfortant que des photos. Ce livre avait été commencé en avril et même en mars. Ce fut un travail de longue haleine en mixmédia.

Voici un lien vers un autre article de mon blog qui relate cette aventure:

En avril, en plus du travail sur mon livre d’art j’ai travaillé sur une collection de travaux intuitifs fait avec des matériaux de récupération, du carton, des restes de peinture, des bouts de tissus etc. Travail en lien avec le lâcher prise et l’art journal que j’avais commencé en parallèle.

Ces travaux d’art journal et de récupération m’ont en fait occupée depuis le mois de février.

Voici mes réalisations sur carton:

Voici quelques pages de mon art journal, qui est un journal créatif, à mi chemin entre le journal intime et le carnet . J’y ai testé des techniques diverses en mix média, mélant écriture, dessin et peinture toujours en lâcher prise.

Voici un lien vers un autre article de mon blog qui parle de l’art journal:

En avril, j’ai également peint sur le motif au lac des Settons dans le morvan quelques cartes postales de paysages pour travailler la composition et les mélanges de couleurs.

En Mars je suis sortie pendant le confinement à 10 kms peindre en forêt de Montmorency la nature qui s’éveille. J’ai peint des petits formats à cause du froid. Je suis également allée peindre au moulin de Sannois début avril.

Voici un lien vers un autre article de mon blog qui relate cette aventure:

Voici un lien vers un autre article de mon blog qui relate cette aventure:

En février j’ai également peint l’abbaye de Maubuisson sur le motif.

Et en janvier ,par 5 degrés, la chapelle du potager du dauphin à Meudon, lieu emprunt d’histoire et de spiritualité.

Il y a d’autres choses que j’ai sûrement oublié mais voici en gros mon année 2021. Le covid est une “triste chance” pour la créativité il me semble car obligé d’être enfermé ou seul on puise en soi les ressources, on se recentre, on va à l’essentiel.